Archive pour la catégorie ‘Boisson’
Curiosité estivale
Après s'être fait désiré, le beau temps est enfin là. Bon nombre d'entre vous sont d'ailleurs à la plage à se détendre sous un soleil de plomb. La légère brise marine caresse agréablement votre peau halée, mais malgré tout la déshydratation vous guète. Face à cette situation nous vous proposons une Summer Oddity fraiche, une bière rafraichissante et pleine de goût. Si par contre vous passez vos vacances dans des zones industrielles désaffectées cradingues à chasser le Pokemon, on ne peut rien pour vous.

Indra, le roi de … de la bière et du curry ?
L'actualité humide entre intempéries, inondations et une impressionnante crue de la Seine, nous pousse à parler de liquide. Un article aqueux mais néanmoins alcoolisé et diurétique avec le test d'une petite bière américaine. Rangez vos torches et vos fourches, nous n'allons pas risquer d’aggraver la crue pour une banale et infecte Bud, voire pire une Coors Light, mais une insolite stout curry coco nommée Indra Kunindra, d'une des meilleures brasseries américaines, Ballast Point. Des saveurs indiennes tout à fait raccord avec le prochain article à venir : la troisième partie de notre spécial Inde.

Shankhpushpi, oh oui !
Pour vous faire patienter avant la troisième et dernière partie de notre petit panorama de l'Inde (premières parties ici et là) tout en restant le thème, nous avons testé une étrange boisson aux herbes rapportée du même temple hindou que les amla confits au bon goût de javel. Devant tous les étranges breuvages, poudres et objets spirituels de la boutique, mon choix s'est naturellement porté sur l'article le plus repoussante possible, car comme dit le vieux proverbe eatnwafien, plus ça à l'air dégueux mieux c'est. Et me voici donc reparti avec 125 roupies en moins (un peu plus de 1€60), et une grosse bouteille tordue de 700mL d'une sorte de boue épaisse verdâtre entre militaire et marécage nommée Brahmi & Shankhpushpi Sharbat. Avouez que même en n'étant pas marqué en Hindi, cela ne nous avance pas du tout.

Powered by currywurst
Une fois n'est pas coutume, nous allons parler d'energy drink. Les boissons énergétiques, ou energy drink, n'offrent la plupart du temps que peu d’intérêt. C'est un peu toujours pareil, un goût très sucré, bien chimique façon bonbons Haribo ; quand on en a bue une, on les a toutes bues. Mais cette fois-ci, nous sommes tombés sur du hors norme, une boisson allemande goût curry wurst, rapportée par Kephy de .... Londres. Peut-être siphonnée du réservoir d'un V2 non explosé de la 2ème Guerre Mondiale. Taurine + saucisse, sans nul doute le carburant secret du IIIème Reich pour ses Wunderwaffen.

Tintin au pays de l’eau noire
Après les excès des fêtes de fin d'année, rattaquer direct avec un test d'alcool était un peu raide. Alors petite cure detox, on se met à l'eau. Comment ça de toutes façons, je n'ai pas le choix, je suis sous antibio ? Comment vous savez ça, vous, d'ailleurs ? L'eau c'est inodore, mouillé, transparent, avec un goût ... d'eau, dit comme ça, cela n'a pas l'air très palpitant comme test, mais Blk, l'eau testée est noire. Ce qui n'est quand même pas banal.

Au bouleau
Arrivé à cette date, tout le monde doit être rentré de vacances, même les deux-trois petits malins qui décalent leur retour pour éviter le cortège de "bonne année" plus ou moins ... pas sincères du tout. C'est pareil pour tout le monde. Même nous on se remet au boulot, ou plutôt au bouleau avec ce premier test de l'année qui porte sur deux alcools islandais au bouleau. La reprise va être dure, surtout demain matin avec la gueule de bois, au moins ça reste dans le domaine forestier.

La cave à Michel
Une bergerie perdue dans un décor alpin, pas de réseau, des jeux de société qui finissent toujours mal : "Comment tu n'as pas deviné Anne Frank quand je montrais la cheminée ??" et un cellier rempli d'une trentaine de bouteilles d'alcool fort, et nous voilà spéléologues d'un jour, partis à la découverte des merveilles peuplant cette cave providentielle. Une exploration certes périlleuse, entre les limaces fourbes et les appétissantes assiettes de mort-aux-rats bleue, mais amenant de découverte en surprise, entre liqueurs corses, eaux-de-vie alsaciennes et autres petits alcools artisanaux dont certains plus âgés que nous. Nous sommes ressortis de cette caverne d'Ali Baba la mine réjouie et avec 4 bouteilles bien intrigantes : une eau-de-vie d'alisier, une liqueur d'arquebuse, un aquavit nommé Aalborg et une eau-de-vie de céleri.

Rafraichissements estivaux … ou pas
Quels sont les pires choix de boissons possibles pour étancher sa soif par un week-end ensoleillé ? Si la boisson au placenta, le café beurre et la bière à l'ail nous viennent tout de suite à l'esprit, le vinaigre arrive aussi en bonne place dans la liste. Autant on l'apprécie dans la salade, autant boire un petit verre de vinaigre qui arrache la gorge nous enchante moyennement. Donc "logiquement", nous sommes revenus du supermarché asiatique avec ... des gourdes de vinaigre à boire ; ou quand la curiosité se mêle au masochisme.

C’est poitou les jours qu’on peut se balader dans un marais
Après l'Islande, la Russie, la Thaïlande, Cuba, ... embarquons pour une autre destination hautement exotique... le Poitou. Région ancestrale et mystérieuse abritant le marais Poitevin, zone humide et reculée alimentant toutes les légendes. Les anciens transmettent encore les plus effroyables histoires sur l'indicible horreur qu'il renferme, fruit de l'union contre nature de Shub-Niggurath et d'un ragondin. Ici les gens susurrent encore avec effroi son nom maudit : Sego.

Vampires, accordéons et palinca
La Transylvanie n'est pas seulement la patrie de Vlad III Basarab dit l'Empaleur, héros et inspirateur malgré lui de quantités de gros navets (Dracula Untold ... nos cerveaux sont encore en état de choc), c'est aussi celle de la palinca. Il s'agit d'une eau de vie roumaine, quoi qu'en disent les Hongrois, à base de prunes, de poires ou d'autres fruits. A l'origine, les maramures des régions du nord échangeaient avec le sud du bois et des pommes de terre contre les fruits nécessaires. Nous, personnellement, on aurait gardé les pommes de terre. La palinca est produite dans un cazan, un récipient plus au moins évolué généralement en cuivre, à l'aie d'un four et subit au minimum deux distillations avec un résultat avoisinant les 52%. On la laisse ensuite vieillir, avec le temps la teneur en alcool va descendre et peu à peu l'eau de vie va se parfumer. Les meilleures sont entreposées en fût de bois, ce qui va donner de belles teintes et participer au goût.
