Velkomin til Íslands – Partie 1
Bye bye l'Islande, ses volcans, ses zones désertiques, ses chutes d'eau et son calme. Bonjour Paris, le bruit, le monde et le boulot. Me voici de retour avec beaucoup de matière, de quoi faire pas mal d'articles. Pour vous faire patienter voici quelques images abordant certains aspects de la gastronomie islandaise.
Des origines vikings, une île isolée perdue en Atlantique Nord, une nature hostile et un climat vigoureux, toutes les conditions sont réunies pour que les islandais aient des traditions, des goûts et des produits bien à eux. Un petit livre résume en cinquante points ce qu'il faut absolument goûter : phoque, requin faisandé, tête de mouton et même bananes poussées par géothermie.
Île oblige, les poissons se taillent la part belle. Ils sont bien sûr consommables frais mais le harðfiskur (poisson séché), équivalent islandais du jerky US en plus sain et odorant, est très prisé. Il n'est pas rare de croiser des séchoirs à l'air libre au bord des routes ou dans les villages. Nous avions testé la version aiglefin en juillet dernier.
Plus hardcore, on trouve l’infâme hákarl, requin faisandé à souhait. Nos collègues s'en souviennent encore, le test par ici.
Les fruits de mer ne sont pas en reste avec quantité de moules et de "homards". Méfiance, l'islandais est fourbe et que ce qu'il appelle Humar est en fait de la langoustine.
Côté viande, le mouton / l'agneau se mange à toutes les sauces et sous toutes les formes : filet, saucisses de foie (lifrarpylsa), testicules bouillies, ... Les autres animaux islandais, chevaux, oiseaux et mammifères marins ou encore rennes dans l'est du pays, sont eux aussi appréciés, mais plus rares.
La soupe de viande (kjötsúpa), un grand classique islandais, contient entre autres agneau, oignons, carottes et pommes de terre.
La tête de mouton bouillie (svið) est sans nul doute l'un des plats les plus impressionnants, surtout quand elle trône dans votre assiette. Elle est servie traditionnellement lors du mois Þorri (mi janvier à mi février), mais beaucoup de supermarchés en proposent toute l'année au rayon surgelé. Pour ceux qui aiment les détails les plus gluants et les photos d’énucléations à la fourchette, vous pouvez consulter notre test.
Il n'y a pas que le poisson et la viande dans la vie, il y a aussi le pain et la pâtisserie. C'est est une des plus vieilles industrie d'Islande. On trouve différents pains spéciaux, souvent au seigle, comme le flatbrauð (pain plat) et le hverabrauð cuit pendant 10 heures grâce aux points chauds volcaniques. Côté gâteaux, les plus typiques sont les kleinur, des beignets tordus et les kanilsnúðar, des roulés à la cannelle
Pour accompagner les beignets, gaufres et pancakes trop secs, une seule solution, la plus islandaise des confitures : la rabarbarasulta (confiture de rhubarbe). La rhubarbe pousse un peu partout dans le pays et même à certains endroits de manière sauvage.
Finissons cette première partie par les sucreries. Les islandais ont des goûts très scandinaves avec une part belle au réglisse, souvent salé (salmiak) : réglisse type bonbon anglais, barre chocolatée mixant chocolat / réglisse et poivres turcs (par ici pour un combat de poivre turcs sur un ring en chorizo), que l'on trouve même en sucettes.
[…] de la gastronomie islandaise. Cette sélection fait suite aux parties déjà publiées en 2013 (ici et là) qui présentaient quelques aspects des habitudes alimentaires des habitants : harðfiskur, […]
[…] les gâteaux, le choix est plutôt restreint mais il y en a quand même pour tout les goûts : kleinur (beignets noués), pönnukökur (pancakes islandais, proches des crêpes), gâteaux à base de […]